En 1834, sous le règne du roi Louis-Philippe, l'armée réprime durement les émeutes qui après Lyon gagnent la capitale. Le 14 avril, au 12 de la rue Transnonain (62 rue Beaubourg aujourd'hui), tous les habitants d'un immeuble, hommes, femmes, enfants, vont être massacrés. Une jeune femme parvient à s'échapper. Une fille des rues. Elle seule sait ce qui s'est passé. Elle peut parler. Il faut la retrouver. A la manoeuvre, Adolphe Thiers et le déjà terrible Bugeaud. Le préfet de Police lance un de ses agents, Joseph Lutz, à sa recherche qui va aller de découvertes en découvertes, luttant contre l'absence d'indices et sous la pression d'une hiérarchie pressée d'en finir. Les faits se sont vraiment déroulés. Ce moment d'histoire se raconte deux cents ans après à la manière d'un roman policier. L'auteur nous conduit à son dénouement à coups de petits chapitres bien menés, de rebondissements en rebondissements. On ne peut plus lâcher l'ouvrage...

La Béringie regroupe le détroit de Béring et ses deux morceaux d’un continent autrefois réuni, d’un côté la Russie et de l’autre les Etats-Unis. Nous suivons Jeanne, une jeune scientifique sur un chantier de paléoanthropologie qui anticipe la création d'un pont. Elle est à la recherche de son frère disparu au même endroit, sur les traces de plusieurs expéditions passées. C'est un voyage fascinant dans des temps parallèles auquel nous invite l'auteur. Un premier roman.