Dans le 18e arrondissement de Paris, entre la rue Simart et la rue Caulaincourt, l'histoire reconstituée d'une jeune adolescente, juive, née de parents immigrés de Pologne qui sera déportée vers Auschwitz d'où elle ne reviendra pas. L'auteur a découvert son existence parce qu'il habite à quelques immeubles dans le même quartier. Il va enquêter méthodiquement pour la faire revivre, elle et sa famille, et qu'elle ne soit pas qu'un nom sur une longue liste de victimes de la Shoah.
Encore un diplomate qui écrit. Cette fois, il ne s'agit pas de mémoires mais d'une analyse très documentée et très subtile sur les conséquences du traité de Versailles en 1919 qui clôt la 1ère guerre mondiale mais mène inéluctablement au 2ème conflit de 39-45. Un livre disruptif aussi à sa manière.
Après La Diplomatie n'est pas un dîner de gala, les mémoires de ses ambassades en Chine, le 2ème opus de Claude Martin, qui fut également Ambassadeur en Allemagne, son autre passion.
Un livre d’une délicatesse infinie. L’art de l’écriture en relation avec le grain du papier, la qualité de l’encre ou de la plume employée, sans oublier la magie des mots.
Un très bon premier roman sur le thème éternel de la quête des origines. Puisé au coeur d’une expérience personnelle mais avec une véritable intrigue où le débat entre l’inné et l’acquis se dénoue d’une façon très originale. Une réflexion aussi sur l’engagement des soignants.
Racontée au jour le jour, treize années durant la vie d'Ubac, le bouvier bernois, l'histoire très forte de ce lien qui l'unit à son maître. C'est le récit de leur vie à deux, mais pas seulement, de tous ceux aussi qui les entourent, parents, amis, compagne. C'est surtout une description minutieuse d'un attachement très fort, indéfectible. L'homme et son chien, tout simplement.
La démocratie pourrait-elle être renversée par un groupuscule d'extrême-droite baptisé Martel 732 ? Au lendemain d'une élection présidentielle agitée par des débats "sociétaux", voilà la menace imaginée, pour son premier roman, par un jeune ex-conseiller à Matignon (sous Jean Castex). Un thriller politique. Une fable contemporaine plutôt.
Flamanville, 1974. Ce village de la pointe du Cotentin se déchire à l’annonce de la possible construction d’une centrale nucléaire. Ce livre écrit par un journaliste fait revivre les grandes heures de la contestation anti-nucléaire, au début des années 1970. Un récit qui trouve aussi un écho dans notre époque.
